Donner du sens à son offrande ?
Oui, avec le virement automatique mensuel !
Parmi les nombreuses recommandations du livre du Lévitique, il en est une qui s’inscrit au cœur de notre foi :
« Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, et que vous y ferez la moisson, vous apporterez au sacrificateur une gerbe, prémices de votre moisson. » (Lévitique 23, 10)
Offrir à Dieu les prémices (c'est-à-dire la première partie) de sa récolte, c’est en effet reconnaître que Dieu est premier dans notre amour, parce que Lui, le premier, il nous a donné tout ce qui nous fait vivre : sa grâce, sa paix, son espérance… Cette reconnaissance nous ouvre à la générosité.
Aux Hébreux du Lévitique, Dieu donne un pays, une terre. Nous ne sommes plus, comme les Hébreux, en majorité des paysans. Ce ne sont donc plus les premiers fruits de notre récolte que notre gratitude pour le don de Dieu nous fait offrir. Mais cette image agricole peut encore nous parler aujourd’hui et elle nous dit que même si on travaille dur pour labourer, planter, tailler, quelque chose nous échappe : le « on ne sait comment » (Marc 4, 28) de la germination et du développement de la plante. Pouvons-nous dès lors vraiment croire que ce fruit récolté vienne uniquement de nous et nous appartienne ?
Notre récolte à nous, c’est notre salaire, notre pension, notre revenu. Alors comment répondre aujourd’hui à l’appel du Lévitique ? En mettant de côté, au début de chaque mois, une part de ce revenu pour Dieu. Et mensualiser son offrande en demandant à la banque de procéder à un prélèvement automatique qui sera viré chaque 1er du mois sur le compte de notre Eglise, c’est être sûr de ne pas oublier ces prémices ! Et c’est ainsi permettre à la Parole de vie de continuer à résonner grâce à des pasteurs bien formés et à des temples en bon état.
Votre trésorier vous en sera en outre reconnaissant car vous faciliterez sa gestion et lui enlèverez ses inquiétudes de fin d’année, et ce d’autant plus que vous penserez à relever de temps en temps le montant de vos prémices !
« Or maintenant voici Dieu qui commande qu’on lui offre les prémices (…) Et pourquoi ? Car le peuple était incité par ce moyen-là de dire : "il est vrai que la terre a produit ses fruits, nous avons bonne moisson, et vendange, nous avons huiles et victuailles ; mais cependant qui est-ce qui donne tout cela ? La terre a-t-elle l’esprit de s’aviser de nous sustenter ? C’est Dieu qui est notre Père. C’est donc bien raison que nous regardions à lui". » Jean Calvin, Sermon XCI sur le Deutéronome.
